Le future du patinage
Après Jet Set Radio 1er du nom (l’un des premiers jeux en cellshading au monde) sur Dreamcast, Sega et Smilebit lancent la suite, Jet Set Radio Future : encore plus fun, encore plus explosif, encore plus beau, encore plus Jet Set Radio. Un soleil rouge se lève sur Tokyo et déjà une clameur se fait entendre telle un cris de ralliement : Jet Set Radioooooooooooooooooooooooo !!!
La radio underground animée par le professeur fou : Dj K ! Bien qu’il s’agisse d’une radio pirate toute la ville l’écoute. Récemment la répression policière a considérablement augmenté, car bientôt le conglomérat dirigé par le président Kuji (la corporation Rokkaku) dévoilera leur fameux projet "Rokkaku expo".Censée changer la face de la ville mais personne n’y croit, tout est en ruine et les jeunes en ont assez. La pression monte et met le feu aux poudres, c’est le début d’une guerre de gangs entres bandes de tagueur-grindeur appelés "rudie". Dans le futur ont a inventé des rollers fonctionnant au "natron" (complètement débile je vous l’accorde mais bon tout est possible dans le futur et puis c’est pas moi qui ait écris le scénario) qui permettent de booster sa vitesse (en gros vous avez des fusées sur patins à roulettes, elle est pas belle la vie ?) et de sauter à des hauteurs hallucinantes comme des petit fous ! Bref, le groupe de tagueur-grindeur préféré du professeur K c’est les gg’ et c’est là que commence le vrai jeu !
Niveau gaemplay, vous commencez avec trois persos: Beat, Gum et Corn. Après un entraînement sommaire avec votre entraîneur robot (prénommé avec beaucoup d’originalité roboy) vous saurez sauter (trop fort !), faire des grinds (sauter sur une barre en fer) et taguer (cela n’a rien de difficile comme je vais l’expliquer bientôt).
Les gangs ennemis taguent vos territoires, vous devez taguer par dessus les leurs, relever leurs défis (pour l’honneur !) et leur mettre la honte de leur vie ! Tout au long du jeu vous rencontrerez des persos qui une fois battus se joindrons à votre équipe (à la fin du jeu vous pourrez même jouer avec vos pires ennemis). Ajouter à cela la quête des fameux graffitis soul, items précieux qui vous permettrons de gagner des persos supplémentaires. Enfin quand tout est fini vous avez une liste de défis à accomplire dans chaque secteur (juste pour le fun et pour gagner des persos !). Vous pouvez faire de nombreuses figures durant vos sauts ! Les manips sont assez simples, après quelques heures d’entraînement ce jeu n’aura plus aucun secret pour vous. En ce qui concerne le système de tag, celui-ci a changé depuis Jet Set Radio sur Dreamcast, le tag est automatique quand vous avez des bombes à tag dispersées un peu partout dans les niveaux, (les jaunes ne contiennent qu’une charge et les bleues 5) il vous suffit de passer près d’une icône de tag vous indiquant l’endroit à taguer et d’appuyer sur la gâchette droite de la manette pour que le tag s’accomplisse. Bien moins technique que sur Dreamcast, certes mais tout de même beaucoup plus pratique ! Vous devrez également à nombreuses reprises affronter les forces de l’ordre tentant vainement de vous arrêter, ils font office de "méchant débile", ce n’est pas très civique vis a vis de nos policiers bien aimés mais on ne les tue pas, c’est toujours ça. Pour les mettre K.O. le mot d’ordre est: FONCEZ! Vous devez enclencher votre boost-dash (quand vous avez 10 bombes de peintures) ce qui décuple votre vitesse (avec un jolis effet de flammes et de chaleur au passage) et vous permet de mettre vos ennemis à terre; achevez-les en les taguant.
Sachez également qu’un mode deux joueurs est présent (qui n’existait pas sur le premier Jet Set Radio Dreamcast), ce qui en plus d’allonger la durée de vie apporte un réel plus au jeu. Le mode deux joueurs se présente sous la forme de courses où il vous est permis de lancer des bombes sur vos adversaires afin de les ralentir et de gagner de l’avance sur eux. Maintenant la question est : Ce jeu vaut-il vraiment le coup ? En ce qui me concerne : oui ! Ce jeu est hors du commun, il représente un nouveau genre de jeu, c’est un précurseur. Pour moi il représente presque tout ce que l’on peut demander à un bon jeu: