Un peu de piquant
Sonic passe le mur du son en 1990, dans les temps obscures et brumeux où tout n’était que chaos et bananes flambées que se déroule notre histoire. En ces temps jadis, la mega-drive reçu un don du ciel, tel le fluide du saint Graal, Sonic premier du nom venait de débarquer. Le principe : vous êtes un hérisson super rapide du nom de Sonic ( ça arrive, même au meilleur d’entre nous, il n’y a pas de honte) et vous devez récupérer les fameuses émeraudes du chaos, que le vilain docteur Eggman (alias Robotnik) a volé, car sinon... ben sinon... heu... nan mais bon c’est pas ça l’important, c’est un méchant et tout et tout, et il va tout détruire et faire du mal aux gentils animaux de la forêt !
Passons plutôt au gameplay. Le but du jeu est très simple : vous devez traverser le niveau de la gauche vers la droite, tout en récupérant les fameux "rings", précieux anneaux (aucun rapport avec le seigneur des anneaux, sort d’ici Golum !) qui, une fois que vous en avez récupéré 100, vous donnent une vie supplémentaire (ça fait toujours plaisir), mais attention, si vous vous faites toucher une seule fois par un ennemi (ou des piques, et tout ce qui fait très mal en règle générale) vous perdez d’un seul coup la totalité de vos anneaux qui volent dans tous les sens, il faut alors courir le plus vite possible pour en récupérer un maximum, car ils disparaissent après quelques secondes.
Vous pouvez également récupérer plusieurs items : une bulle de protection (qui vous protège contre un seul coup d’un ennemi, de piques etc.), une aura d’invincibilité à courte durée, une vie supplémentaire, dix "rings" d’affilée... Tout au long de ces niveaux vous devrez affronter des tas d’adversaires différents qui une fois vaincus (par un simple contact quand vous leur tombez dessus) se retransforment en animal tout mignon (ce qui ravira les filles adeptes de la "kawai" attitude) et parfaitement inoffensif, attention toutefois, car certains ennemis plus vicieux que les autres ont des piques sur leur dos et leur tomber dessus est une mauvaise idée, chercher plutôt leur point faible, leur tête souvent. Dans les niveaux se trouvent des points de sauvegarde représentés par des ballons sur des piquets, quand vous passez dessus, cela veut dire que si vous mourez alors que vous n’avez pas encore fini le niveau vous reviendrez à ce point de sauvegarde. Quand les niveaux à la fin du jeu deviennent long on est toujours content de les voir ces petits ballons. Bien sur régulièrement un boss tente de vous arrêter (il s’agit toujours de docteur Robotnik, mais dans des machines différentes), mais ils ne sont pas très difficiles à vaincre, il s’agit juste d’éviter les projectiles qu’il vous envoi et de toucher son cockpit qui est toujours son point faible.Que vous dire de plus très cher lecteur, ou lectrice ? Si ce n’est que ce jeu est incroyablement rapide (il ne s’appelle pas Sonic pour rien que Diable), très beau, très fun, une difficulté accrue au fil des niveaux mais jamais insurmontable ; et qu’entendre la voix digit clamer "SEGA" à la présentation du jeu donne toujours des frissons aux nostalgiques (et des fous-rires aux nouveaux tant quelque part elle est ridicule), l’animation de Sonic faisant ’non’ avec le doigt est culte, que c’est la mascotte de Sega, que connaître ce jeu devrait faire parti de la culture générale de n’importe qui de nos jours. Et puis je sais pas moi ! C’est un bon jeu, un vrai, comme on en fait plus, et voila tout. Longue vie à Sonic !
Bon et bien voila, j’ais fini, j’ais tellement honte de mon test que je vais partir en exil dans les monts tibétains au fond d’une grotte.